La maladie de Gilbert

La maladie (ou syndrome) de Gilbert est une maladie issue d’une anomalie génétique qui touche environ 6% de la population. Cependant les porteurs de cette anomalie ne manifestent pas tous des symptômes.

2 causes possibles:

Une hyperhémolyse est une destruction plus rapide que la normale des globules rouges contenant la bilirubine libre qui va générer des symptômes d’intoxication par surcharge sanguine de bilirubine libre.

Un déficit enzymatique de glucoronosyltransférase qui aura pour résultat une diminution de la conversion par le foie de la bilirubine libre (toxique) en bilirubine conjuguée (non toxique).

Cette maladie génétique induit une concentration trop élevée de bilirubine libre et toxique dans le sang. Cette bilirubine libre est un produit naturel de dégradation des globules rouges, mais son taux de concentration trop élevé empêche le foie de la transformer en bilirubine conjuguée non toxique.
Cette concentration élevée de bilirubine libre induit un grand nombre de symptômes qui peuvent être très handicapants (fatigue chronique, vertiges, douleurs abdominales, vomissements et maux de tête fréquents).

La mauvaise nouvelle : c’est une maladie génétique et il faut vivre avec…

La bonne nouvelle : il y a possibilité de limiter les symptômes grâce à une bonne hygiène de vie. De plus la bilirubine libre est un excellent anti-oxydant ce qui freine le vieillissement cellulaire et limite l’athérosclérose. Ceci a été démontré par une étude publiée en 2013 (1) selon laquelle les personnes atteintes par la maladie de Gilbert ont une durée de vie supérieure à celles qui ne le sont pas.

Quelques conseils de base :

  • Consommer une alimentation équilibrée en fruits, légumes, céréales, protéines maigres
  • Éviter de jeûner
  • Prendre de petites collations durant la journée (oléagineux, fruits)
  • Modérer voir éviter la consommation d’alcool
  • Modérer la consommation des graisses (viande de porc, saumon, beurre, chips, noix, cacahuètes, etc.)
  • Consommer des Oméga 3 lors du repas du soir
  • Faire régulièrement des cures de drainage du foie
  • Éviter de pratiquer un sport trop intensivement
  • Bonne hydratation
  • Pratiquer régulièrement des techniques de relaxation (Taï-chi, yoga, méditation, marche dans la nature, etc.)

Le stress et l’anxiété sont des facteurs aggravant les symptômes de cette maladie.

  • Jaunisse
  • Fatigue, voire crises de grosse fatigue
  • Nausées
  • Douleurs abdominales, troubles digestifs
  • Constipation
  • Maux de tête
  • Insomnies, troubles du sommeil
  • Crises déclenchées par : manque de sommeil, contrariété, excès alimentaires forts maux de tête avec ou sans vomissements
  • Dépression
  • Picotements dans les mains
  • Picotements au niveau du cœur

Fatigue, épuisement, cerveau embrumé, mal de tête, mauvaise mémoire, étourdissement, dépression, irritabilité, anxiété, nausées, perte d’appétit, syndrome du colon irritable, douleur à l’estomac et crampes, douleur au foie et vésicule biliaire (intercostal), douleur au ventre, tremblements, démangeaisons, jaunisse.

Insomnie, difficulté de concentration, attaque de panique, hypoglycémie, réaction à la nourriture, intolérance aux hydrates de carbone, intolérance à l’alcool, diarrhée, ballonnements, manque de souffle ou respiration laborieuse, palpitations cardiaques, muscles douloureux, douleurs articulaires, impression de ne pas être présent, fourmillements, faiblesse, sensibilité aux produits chimiques, perte de poids, se sent toujours malade.

Difficulté à trouver les bons mots, se sentir ivre, vomir, intolérance à la nourriture grasse, gueule de bois puissante, reflux gastrique, soif excessive, douleurs à la poitrine, mains et pieds froids, allergies environnementales, ganglions lymphatiques enflés, impression toxique (sensation générale d’être intoxiqué), goût amer ou métallique dans la bouche, douleurs oculaires.

Attaques de panique, changements d’humeur, comportement antisocial, intolérance aux drogues, constipation, selles pâles, indigestion, douleurs dorsales, peau sèche, frilosité, température corporelle basse, peau pâle, faible poids, transpiration nocturne, transpiration excessive, faiblesse du système immunitaire, mal de gorge ou gorge sèche, sensibilité à la lumière, yeux rouges.

  • Aliments : nourriture épicée, piments, glaces, chocolat, sucreries, nourriture grasse, laitages, beurre, mayonnaise, oeufs, chips, fritures
  • Excitants : alcool, tabac, café
  • Effort physique intense
  • Stress
  • Fièvre
  • Infection banale
  • Jeûne prolongé
  • Intervention chirurgicale
  • Dépression

  • Paracétamol (bien qu’efficace en cas de maux de tête issus de ce syndrome)
  • Codéine
  • Irinotécan, utilisé dans le traitement de certains cancers colorectaux métastasiques de l’adulte
  • Indinavir©, utilisé dans le traitement au VIH
  • Kétoconazole, un antifongique, diminue l’expression de l’UGT1A1

  • lithiases biliaires

(1) 2013 Journal of Gastroenterology and Hepatology Foundation and Wiley Publishing Asia Pty Ltd.