Prenez soin de votre sphère digestive et elle vous le rendra au centuple !

Cette maxime démontre à quel point la sphère digestive est en lien avec de nombreux symptômes digestifs fonctionnels tels que :
  • dyspepsie = difficultés digestives
  • lourdeurs digestives, douleurs intestinales
  • ballonnements intestinaux
  • diarrhée, constipation
  • intolérance alimentaires (gluten, produits laitiers, œufs), allergies alimentaires
L’atteinte de la sphère intestinale et de son microbiote peut aboutir à :
  • des maladies systémiques : fibromyalgie, douleurs articulaires, allergies, eczéma, troubles mentaux tels que l’autisme, l’hyperactivité, la dyslexie, la dépression (1), obésité, etc.
  • des maladies auto-immunes : maladie cœliaque, la maladie de Crohn, la recto-colite hémorragique, thyroïdite d’Hashimoto
  • des maladies dégénératives : par exemple la maladie d’Alzheimer a un lien avec un déséquilibre du microbiote intestinal (Journal of Alzheimer’s Disease)

Troubles digestifs : Plusieurs co-facteurs impliqués

  • la modification de la flore bactérienne par la cortisone, les antibiotiques, la pilule contraceptive, etc.
  • prise d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) qui va altérer la fonction digestive de l’estomac avec entretien du SIBO (esoméprazole, lansoprazole, oméprazole, pantoprazole et rabéprazole)
  • les intolérances alimentaires (2)
  • les allergies alimentaires
  • la candidose digestive (3)
  • le déficit de sucs gastriques et d’enzymes digestives
  • l’intoxication aux métaux lourds par les plombages, les vaccins, la nourriture, etc.
  • les pesticides
  • le stress
  • les mauvaises habitudes alimentaires

Il s’agira alors de dépister les causes exactes des symptômes.
Il existe aujourd’hui des tests biologiques fiables qui permettent de mettre en évidence les sources du dérèglement digestif.

Cet examen nous donne des informations sur les paramètres suivants :

– la présence d’un excès de bactéries pathogènes logées dans le gros intestin

– la capacité des enzymes digestives à décomposer correctement les trois grands groupes alimentaires que sont les protéines, les sucres et les graisses

– la présence d’une candidose digestive, d’une inflammation intestinale de type spécifiquement MICI (Crohn ou Réctocolite hémorragique)

– la présence d’une carence ou d’une surexpression immunitaire (IgAs) au niveau de la muqueuse intestinale

– l’état de la muqueuse intestinale à savoir si elle est suggète à une hyperperméabilité intestinale favorisant l’apparition de différents troubles systémiques (allergies, intolérances, maladie auto-immune, résistance à l’insuline, troubles cognitifs, etc.)

Les résultats de l’examen Microbiote intestinal se présente de la manière suivante :

Exemple d’analyse ADN du microbiote intestinal

L’intestin en quelques chiffres :

  • 100 millions de neurones qui sécrètent au moins 20 neurotransmetteurs identiques à ceux produits par le cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine, etc.). On comprendra alors l’implication des troubles comportementaux liés à un déficit de production de ces neurotransmetteurs.
  • Constitue 70 à 80 % du système immunitaire de l’organisme. On comprendra alors le rôle essentiel que joue la barrière intestinale dans la vigilance virale et bactérienne.
  • Héberge 100 000 milliards de bactéries réparties en plus de 400 espèces différentes. Ces bactéries siègent dans le gros intestin et participent aux flores de fermentation des glucides et de putréfaction des protéines.
    Chaque individu possède sa propre signature bactérienne. Le bébé naît avec un intestin vierge et c’est par le biais du lait maternel que son intestin va être colonisé.

(1) Le syndrôme entéropsychologique – Dr. Natasha Campbell-McBride
(2) L’immuno-nutrition, se nourrir selon son immunité – Dr Dominique Rueff – éd. François-Xavier de Guibert
(3) « Je me sens mal mais je ne sais pas pourquoi » – Dr. Ph.-G. Besson – éd. Jouvence
(4) Le charme discret de l’intestin – Giulia Enders – éd. Actes sud